Pour que les droits des femmes
soient en tous lieux
et en toutes circonstances
égaux à ceux des hommes,
tout particulièrement en France, en Fédération de Russie
et dans les pays de l’ex-Union-soviétique
Qui sommes-nous
Simone et Simona est le fruit d'une envie, d'une amitié, d'une passion, d'un engagement. L'amitié, nouée au cours de longues années de travail unit des femmes et des hommes de différentes régions de Russie et de France.
La passion est celle de femmes qui s'investissent cœurs et âmes pour que règnent la justice et l'égalité, pour que les femmes ne subissent plus ni violences ni discrimination.
L'engagement est présent dans chacune des actions en faveur des femmes.
Et pour finir, il fallait l'envie de se lancer dans un projet qui permettrait de rassembler celles et ceux qui souhaitent soutenir des initiatives en faveur des femmes.
NewS
Femmes russes contre la guerre en Ukraine
Les associations de défense des droits des femmes se sont mobilisées contre la guerre dès le 25 février 2022, nombre d’entre elles rejoignant Résistance féministe contre la guerre, mouvement anti-guerre qui regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’organisations. En septembre, l’annonce de la mobilisation partielle a déclenché un vaste mouvement de refus. Résistance féministe contre la guerre organise des manifestations, des piquets de grève, des réunions contre la mobilisation. Les appelés peuvent trouver des conseils sur les possibilités légales de ne pas répondre à la convocation ou des indications pour quitter le pays. Deux économistes russes estiment que 10% des hommes de 20 à 29 ans mourront sur le front. Ceux qui reviendront blessés, traumatisés pourraient être violents et constituer une menace pour leurs proches, comme cela s’est passé au retour des guerres d’Afghanistan et de Tchétchénie.
NewS
Un sauvetage réussi
Pendant plusieurs années, quatre jeunes filles daghestanaises de la même famille se sont minutieusement préparées à fuir vers la Géorgie voisine. Victimes de coups quotidiens, d'humiliations, excisées dès leur plus jeune âge, promises à des mariages forcés, elles ont refusé une vie d'esclaves, soumise aux diktats conjugués de la tradition et de la religion.
Dans la nuit du 30 octobre, elles ont franchi la frontière après avoir été retenues pendant onze heures. Bien qu'elles soient majeures, les douaniers avaient prévenu leur famille et attendaient les parents.
Mais pour contrer cette dernière violation de leurs droits, les filles ont mis en ligne une vidéo appelant les internautes au secours et des photos des sévices qu'elles avaient subis. La manœuvre a réussi et les autorités ont cédé sous la pression médiatique.
Ces jeunes filles, aujourd'hui en sécurité, doivent leur salut à une ONG du Nord-Caucase qui les a accompagnées dans leur démarche et qui assure leur sécurité, car leur famille ne peut maintenant recouvrer son honneur, souillé par leur fuite, qu'en les éliminant.
« Je n'accepte plus les choses que je ne peux pas changer. Je change les choses que je ne peux pas accepter. »